« Notre gouvernement considère que les arts et la culture sont des moteurs importants de la croissance économique, qu’ils créent des emplois et qu’ils génèrent de la richesse dans nos collectivités[1] . »

– Jim Flaherty, ministre fédéral des Finances

RÉSUMÉ

La Fédération canadienne des métiers d’art/Canadian Crafts Federation (FCMA/CCF) est l’organisme de service aux arts qui représente les conseils des métiers d’art provinciaux et des territoires, ainsi que le secteur entier des métiers d’art au Canada. La Fédération encourage et promeut, au Canada et à l’étranger, la vitalité et l’excellence des métiers d’art canadiens au bénéfice des artisans et de la communauté.

Nos recommandations :

1. Accorder l’accès à du financement pour l’acquisition de compétences et la formation, en particulier au moyen de formations d’apprenti.

2. Maintenir et, si possible, augmenter le budget du Conseil des arts du Canada sur trois ans en vue d’atteindre 300 millions de dollars.

3. Investir 40 millions de dollars de nouveaux fonds pour les tournées nationales et le développement de marchés étrangers.

Nous vous remercions de nous donner la possibilité de vous expliquer la place qu’occupe notre marché particulier dans l’ensemble de l’économie canadienne. Nous sommes conscients du grand nombre de propositions de financement que le Comité doit examiner et nous espérons que notre proposition attirera votre attention sur le potentiel extraordinaire de l’industrie de l’artisanat.

PRÉFACE

La Fédération canadienne des métiers d’art/Canadian Crafts Federation (FCMA/CCF) est l’organisme de service aux arts qui représente les conseils des métiers d’art provinciaux et des territoires, ainsi que le secteur entier des métiers d’art au Canada. La Fédération encourage et promeut, au Canada et à l’étranger, la vitalité et l’excellence des métiers d’art canadiens au bénéfice des artisans et de la communauté.

Depuis 1998, la FCMA/CCF est devenue un organisme actif qui favorise la collaboration. Nous utilisons une structure unique pour atteindre nos objectifs, une structure qui mise sur la force collective pour effectuer des changements favorables dans des domaines d’intérêt mutuel. 

En tant que fédération d’organismes, nous représentons plus de 6 000 artisans qui regroupent des conseils des métiers d’art provinciaux et territoriaux. Le travail que nous effectuons est profitable à l’ensemble du secteur de l’artisanat, qui regroupe environ 22 000 artisans actifs partout au pays, dont la valeur est estimée à 727 millions de dollars[2] . L’artisanat est une composante importante de l’industrie de la culture, qui fait trois fois la taille de l’industrie des assurances au Canada et deux fois celle de l’exploitation forestière. Selon le Conference Board of Canada, la contribution au PIB du secteur culturel s’élevait à 84,6 milliards de dollars en 2007. Pour chaque dollar de valeur ajoutée réelle au PIB créée par les industries canadiennes de la culture, environ 1,84 $ est ajouté au PIB réel global[3] . Jouant un rôle important dans l’économie canadienne, la culture et les métiers d’art devraient être traités en conséquence, avec des investissements appropriés pour en assurer la croissance.

Ce secteur est un élément important, bien que souvent sous-estimé, de l’industrie canadienne de la culture; il est clair qu’il s’agit d’un marché local viable, stimulé par l’esprit d’initiative. Il existe un réseau efficace et actif d’organismes de partout au pays qui œuvrent à développer ce marché et nos membres en sont le moteur. Les conseils provinciaux et territoriaux des métiers d’art exploitent des boutiques et des galeries, organisent des festivals et des ventes spéciales d’artisanat et collaborent avec le gouvernement et d’autres organismes gouvernementaux pour diriger le commerce de détail et de gros. Il ne s’agit pas de franchises d’entreprises internationales, mais des organismes canadiens faisant la promotion de produits fabriqués au Canada. Ils font la promotion des créations canadiennes à l’extérieur de nos frontières, puisque le marché international de l’art constitue une excellente possibilité d’exportation. Les métiers d’art sont davantage appréciés à l’étranger qu’en Amérique du Nord; il est donc intéressant d’accorder aux créateurs canadiens une visibilité sur la scène internationale. Cette visibilité développe le marché et fait croître la demande et les ventes d’artisanat canadien.

Les artisans, les créateurs, les designers, peu importe la terminologie employée, sont des personnes ingénieuses qui travaillent à la réalisation d’un même objectif, soit de produire des produits uniques et de qualité. Que ce soit un créateur de bijoux qui vend sa production dans une boutique en ville, un designer de meubles qui fabrique du mobilier sur mesure dans son atelier à la campagne ou un souffleur de verre qui présente ses œuvres sculptées dans une exposition internationale, les artistes créent des œuvres dans le but de les vendre, ce qui contribue au PIB du pays.

Les artisans qui travaillent la céramique, le verre, les tissus, le métal, le bois et beaucoup d’autres matériaux créent des œuvres fabriquées au Canada. L’industrie soutient l’emploi au Canada dans les domaines de la production, du design, de la commercialisation, de la vente et d’autres secteurs culturels. Leur travail, vendu dans des galeries, des musées, des boutiques, des centres touristiques, en ligne et ailleurs, est une partie intégrante du marché national et international des arts et du design. Notre lien avec l’industrie du tourisme est évident. Qu’ils viennent du Canada ou de l’étranger, les visiteurs veulent rapporter quelque chose de leur voyage, soit un objet fait à la main, une pièce d’artisanat canadien. Les visiteurs veulent plus qu’un t-shirt ou un porte‑clés pour se rappeler leur expérience unique et c’est souvent le travail des artisans canadiens qui nous représente et qui témoigne de notre culture, notre style, nos goûts, notre esthétique et nos valeurs en tant que Canadiens.

INTRODUCTION

Il est important de noter que les artisans jouent un rôle important dans le marché prospère de la culture. Cette industrie soutient un secteur professionnel spécialisé où bon nombre des travailleurs ont consacré leur vie à leur métier. Nous ne parlons pas d’amateurs ou de ceux qui s’adonnent à l’artisanat dans leurs loisirs; il s’agit de personnes formées, spécialisées, souvent très qualifiées dans leur domaine et qui s’y investissent complètement.

La majorité de ces artisans professionnels sont des travailleurs autonomes, qu’ils soient designers, créateurs ou vendeurs d’objets d’artisanat. Il s’agit de personnes qui créent et vendent leurs œuvres directement, de propriétaires de petites entreprises qui exploitent leur propre boutique ou galerie ou de conservateurs qui organisent des expositions visant à présenter et à vendre de l’artisanat (ce qui amène le public à apprécier davantage les œuvres d’artisanat soigneusement ouvragées et à en juger la valeur). Dans bien des cas, ces entrepreneurs embauchent d’autres personnes, créant ainsi des emplois dans le secteur de la culture et d’autres secteurs. Comme dans toute autre entreprise, ils ont besoin de comptables, d’associés aux ventes, de professionnels de la commercialisation, d’aides à l’expédition, etc. Lorsque c’est possible, un artiste émergent peut aider un artisan professionnel à titre d’apprenti, ce qui non seulement soutient la production de l’entreprise, mais contribue aussi à développer les compétences d’un autre travailleur du domaine de la culture.

Le soutien des artisans canadiens et de tous les artistes des arts visuels est un investissement valable puisqu’ils contribuent à l’industrie florissante de la culture. Cette industrie représente « une population active de 539 000 employeurs et travailleurs de partout au pays, et un impact économique se chiffrant à 39 milliards de dollars, soit 3,1 % du PIB[4]  ». D’après d’autres études, malgré la récession mondiale, « la baisse d’emploi dans le secteur culturel devrait être moins importante que dans l’économie canadienne dans son ensemble[5]  », ce qui indique que les emplois du secteur culturel seront vraisemblablement moins touchés par les futurs ralentissements économiques. Par conséquent, la FCMA/CCF soutient que l’investissement dans la formation dans le secteur culturel et le soutien des emplois fondés sur la culture sont des initiatives à faible risque puisque la durabilité de ces emplois est davantage assurée que ceux d’autres secteurs.

Puisque le gouvernement vise une reprise économique soutenue et la création d’emplois de qualité durables, la FCMA/CCF lui recommande fortement d’investir dans les compétences et la formation des travailleurs du domaine de la culture, de soutenir les propriétaires de petites entreprises et les entrepreneurs et de fournir de l’aide aux artistes pour la production de leurs œuvres, ce qui soutiendra le secteur des métiers d’art entrepreneurial et l’industrie de la culture en général. Les petites entreprises sont des chefs de file dans la création d’emplois, puisque de 1993 à 2003, elles ont généré 80 % des emplois nets[6] . Les entreprises promouvant les métiers d’art participent de façon spécifique au contexte entrepreneurial du Canada. La reprise économique faisant suite au ralentissement économique mondial est lente et le climat financier actuel laisse présager d’autres difficultés. En pareille situation, « l’entrepreneuriat est un puissant facteur d’innovation, de productivité, de création d’emplois et de croissance économique. Les pays qui affichent un haut degré d’activités entrepreneuriales sont plus susceptibles d’être solides sur le plan économique[7]  ».

En ces temps où le gouvernement élimine des emplois à l’échelle fédérale dans divers secteurs[8] , l’investissement dans les arts et la culture est un investissement direct et logique pour créer des emplois. Dans notre domaine en particulier, le pourcentage de travailleurs autonomes est deux fois plus élevé que celui des travailleurs autonomes dans l’ensemble de l’économie (26 % par rapport à 12 %)[9] .

RECOMMANDATIONS

« Un plan de reprise économique qui n’inclut pas d’importants investissements dans les arts et la culture ne constitue pas un vrai plan[10] . » [traduction]

- James Moore, ministre de la Culture

1. Accorder l’accès à du financement pour l’acquisition de compétences et la formation, en particulier au moyen de formation d’apprentis.

La commercialisation des produits d'artisanaux peut être lucrative financièrement et enrichissante sur le plan artistique, mais il y a de nombreux obstacles à franchir dans un domaine artistique mal compris. Bien que le démarrage de toute entreprise comporte de grandes difficultés, le passage d’une formation officielle en art ou d’un travail fondé sur des compétences autodidactes à une activité entrepreneuriale constitue une manœuvre particulièrement difficile. De nombreuses écoles offrent des cours axés sur les affaires dans le domaine des arts, mais généralement un seul cours est offert; la majorité du temps et des efforts sont consacrés à l’acquisition de compétences pratiques en design et en création. Il faut des années pour maîtriser les techniques de tout médium donné et les études révèlent qu’il faut 10 000 heures pour acquérir une expertise dans une discipline donnée, soit environ 10 ans[11] . Cette maîtrise est essentielle pour faire une carrière durable dans le domaine des arts. 

Autrefois, les artisans perfectionnaient leurs compétences par une formation d’apprenti, une méthode d’apprentissage extrêmement pratique et efficace. Les artisans contemporains ont aussi cette possibilité, mais les occasions d’apprentissage sont très limitées et ces formations ne sont pas financées dans le cadre d’un programme fédéral de formation professionnelle. Du financement est accordé pour des formations d’apprenti dans d’autres métiers souvent étroitement liés (comme la soudure, l’ébénisterie et la ferronnerie) pour l’acquisition de compétences qui sont davantage axées sur le travail en industrie que sur le travail artistique plus raffiné. C’est un préjugé bien malheureux qui fait en sorte de favoriser les fabricants d’armoires et non les fabricants de meubles, les vitriers et non les souffleurs de verre, les transformateurs de métaux et non les forgerons et les joailliers. Il y a beaucoup de différences entre ces métiers pour ce qui est du produit fini, mais les compétences de base requises sont très similaires. Ce n’est ni par parti pris ni par élitisme que nous faisons la présente demande, mais bien parce que nous comprenons les réalités de ces métiers et les compétences qu’ils requièrent. Les gens de métier du programme Sceau rouge reçoivent des bourses financées par le gouvernement fédéral pour la poursuite et la réussite de formation d’apprentis, alors que des artisans aussi qualifiés, sinon plus, qui travaillent dans des domaines très similaires n’en reçoivent pas.

La prestation et le soutien du perfectionnement et de la formation professionnelle dans tout domaine sont essentiels à la croissance et à la prospérité d’un secteur. La FCMA/CCF demande au gouvernement fédéral de faire en sorte qu’un financement équivalent à celui du programme de bourses pour les métiers désignés Sceau rouge soit offert aux artisans et que des programmes d’apprentissage dans les métiers d’art soient créés. De tels programmes seraient profitables aux artistes émergents cherchant à acquérir des compétences en gestion d’entreprise et à perfectionner leurs compétences techniques, ainsi qu’à leur mentor, qui bénéficierait d’un soutien pour leur entreprise. La collaboration avec le gouvernement en vue d’élaborer un tel programme serait une priorité pour la FCMA/CCF.[12]

 

2. Maintenir et, si possible, augmenter le budget du Conseil des arts du Canada sur trois ans en vue d’atteindre 300 millions de dollars.

Le Conseil des Arts du Canada est une institution reconnue, viable et honorable. Les programmes qu’il soutient par des subventions, des prix et du parrainage aident des artistes et des organismes canadiens à exécuter des projets et des programmes de qualité, programmes auxquels le public a accès pour améliorer la qualité de vie de tous. De nombreuses études dans le monde révèlent que le contact avec les arts est bénéfique pour l’éducation, le développement communautaire[13], la santé[14] et plus encore.

Le Conseil des Arts du Canada soutient actuellement le secteur des métiers d’art par des projets et des subventions à long terme destinés aux artistes, aux conservateurs et aux organismes du domaine des métiers d’art. De l’aide est offerte pour les voyages, la recherche, le développement, les publications et la présentation, tous des aspects essentiels à une carrière dans les métiers d’art dans un grand pays sur le plan géographique. Des organismes des métiers d’art comme la FCMA/CCF et nos membres (les conseils provinciaux et territoriaux des métiers d’art) ont accès à du financement pour des programmes et des coûts opérationnels, ainsi que pour le perfectionnement professionnel, de sorte que les représentants de notre secteur soient bien préparés à soutenir l’industrie.

L’investissement consacré au Conseil constituerait un investissement direct pour les artistes et les organismes artistiques de qualité de notre pays. Après un examen financier fédéral du Conseil des Arts du Canada en 2010, James Moore, ministre de la Culture, a décrit l’institution comme étant conforme aux priorités des Canadiens. Cet examen n’a entraîné aucune compression budgétaire pour l’institution, et ce, malgré la possibilité d’une réduction de 5 %[15]. Ce résultat, associé au succès remporté par l’institution dans le développement et le soutien des arts au Canada, donne de la crédibilité à notre recommandation de financer davantage le Conseil des Arts du Canada.

 

3. Investir 40 millions de dollars de nouveaux fonds pour les tournées nationales et le développement de marchés étrangers.

Le marché international de produits faits à la main par des professionnels a un énorme potentiel au‑delà du marché intérieur pour les artisans canadiens. Les projets stimulant les ventes et renforçant la réputation des artisans partout dans le monde sont essentiels à l’expansion des exportations, que ce soit par l’échange d’expositions, la vente d’œuvres sur un marché international ou l’exposition d’artisanat canadien dans des pays où les objets faits à la main sont plus appréciés qu’en Amérique du Nord. L’accès à ce marché international est une entreprise coûteuse, nécessitant des mises de fonds initiales que la plupart des petites entreprises et des organismes sans but lucratif ne sont pas en mesure de fournir. Avec l’aide du gouvernement fédéral, ces marchands d’artisanat enthousiastes pourraient bénéficier d’un marché extérieur qui a atteint près de 100 millions de dollars au cours des dernières années[16], alors que des fonds pour l’exportation et les tournées étaient offerts par les défunts programmes PromArt et Routes commerciales.

Les projets qui visent à exposer la production des artisans canadiens ailleurs dans le monde, ou même dans une autre région que celle du marché local font connaître ces créateurs à un plus grand public. Ces projets sont absolument essentiels aux artisans qui veulent percer hors de leur marché local exigu. Des organismes comme les conseils provinciaux et territoriaux des métiers d’art et des groupes axés sur le marché comme l’Alliance métiers d’art et la FCMA/CCF ont tous travaillé en vue de missions commerciales et pour assurer une visibilité internationale dans ce but précis : attirer l’attention sur la qualité des produits de l’industrie canadienne de l’artisanat. Sans Routes commerciales et PromArt, ou un nouveau programme simplifié et rentable financé par le gouvernement fédéral, cette activité internationale représente un immense défi, très coûteux et donc, très peu susceptible de se réaliser.

La population canadienne est relativement faible et est dispersée sur une vaste étendue géographique. Le soutien accordé aux tournées et à l’exportation est essentiel au développement de notre industrie, mais il profite aussi à d’autres secteurs de l’économie, notamment le tourisme. En exposant les œuvres des artisans canadiens partout dans le monde, de nouveaux observateurs ont un aperçu de notre culture et sont intrigués par notre pays. La clientèle d’une exposition ou d’une vente d’artisanat canadien se demande qui sont les Canadiens, ce qui les rend uniques, comment ils vivent, ce qu’ils font et comment se déroule la vie au Canada. La découverte d’une culture moderne est semblable à celle des archéologues des cultures anciennes qui étudient les objets qu’une civilisation a utilisés, portés, fabriqués et amassés pour comprendre une collectivité, mais à travers l’artisanat contemporain.

NOTES

[1]« Flaherty promised continued support for Canada Culture », Toronto Sun, 2 août 2011. 

[2]Peartree Solutions Incorporated, Portrait et stratégie de développement des métiers d’art au Canada, octobre 2003.

[3]Conference Board of Canada, Valoriser notre culture : Mesurer et comprendre l’économie créative du Canada, août 2008.

[4]Conseil des ressources humaines du secteur culturel, Information sur le marché du travail sur secteur culturel canadien, décembre 2010.

[5]Conference Board of Canada, Impact de la récession mondiale sur l’économie créative du Canada en 2009, 2009.

[6]David Halabisky, Le processus de croissance des entreprises : la création d’emplois selon l’âge des entreprises, Industrie Canada, 2006.

[7]Eileen Fisher, Rebecca Reuber, et coll., L’état de l’entrepreneuriat au Canada, Industrie Canada, 2010.

[8]CBC News, Federal government job cuts: the story so far, août 2011.

[9]Conference Board of Canada, Impact de la récession mondiale sur l’économie créative du Canada en 2009, 2009.

[10]James Bradshaw, « Flaherty keeps status quo for arts and culture », Globe and Mail, mars 2010.

[11]K. Anders Ericsson, Michael J. Prietula et Edward T. Cokely, « The Making of an Expert », Harvard Business Review, juillet 2007.

(le livre The Outliers de Malcolm Gladwell, publié en novembre 2008, est habituellement cité en référence.)

[12]Sandra S. Ruppert, Critical Evidence: How the Arts Benefit Student Achievement, 2006.

[13]Creative City Network of Canada, Developing and Revitalizing Rural Communities through Arts and Culture, février 2010.

[14]Cooley & Associates, Arts and Culture in Medicine and Health: A Survey Research Paper, avril 2007.

[15]James Bradshaw, « Flaherty keeps status quo for arts and culture », Globe and Mail, mars 2010.

[16]Peartree Solutions Incorporated, Portrait et stratégie de développement des métiers d’art au Canada, octobre 2003.